Archives de catégorie : Les films « What The Fuck »

TURBO KID

 

 

Turbo Kid est un film de science-fiction post-apocalyptique réalisé par François Simard, Anouk Whissell, et Yoann-Karl Whissell, sorti en 2015. Ce film est un hommage vibrant aux films de série B des années 1980, avec un style rétro marqué par des références à la culture pop de cette époque, notamment à travers son esthétique, ses effets spéciaux et sa bande-son synthwave.

Résumé de l’intrigue :

L’histoire se déroule en 1997, mais dans un futur dystopique où le monde a été ravagé par une apocalypse nucléaire. Les survivants vivent dans un univers désertique, dominé par la rareté des ressources, en particulier l’eau. The Kid (interprété par Munro Chambers), un jeune garçon solitaire, passionné par les bandes dessinées, survit dans ce monde en parcourant les terres désolées à vélo.

Un jour, il rencontre une jeune fille excentrique et pleine d’énergie, Apple (interprétée par Laurence Leboeuf), avec qui il noue une amitié. Ensemble, ils affrontent Zeus (interprété par Michael Ironside), un tyran cruel qui contrôle les ressources en eau et règne avec terreur sur le territoire. Pour affronter ce méchant, The Kid découvre une ancienne armure de super-héros qui lui confère des pouvoirs extraordinaires, faisant de lui le « Turbo Kid ».

Personnages principaux :

  • The Kid : Un adolescent solitaire qui idolâtre les super-héros de ses bandes dessinées. Il devient un héros malgré lui après avoir découvert une armure qui lui donne des capacités spéciales.
  • Apple : Une fille joyeuse, enthousiaste et parfois naïve, qui accompagne The Kid dans son aventure. Elle se démarque par son excentricité et son positivisme indéfectible, malgré le monde cruel dans lequel elle vit.
  • Zeus : Le méchant de l’histoire, impitoyable et charismatique, qui règne sur le territoire post-apocalyptique avec son armée de brutes. Il est responsable de l’asservissement des survivants pour contrôler les ressources vitales, notamment l’eau.
  • Frederic : Un combattant coriace et habile, interprété par Aaron Jeffery, qui aide The Kid et Apple dans leur lutte contre Zeus.

Style et réalisation :

Turbo Kid est un film qui se distingue par son esthétique rétro et son côté « low-tech ». Les réalisateurs, François Simard et le duo Whissell, adoptent une approche nostalgique des films de science-fiction et d’aventure des années 80, comme Mad Max, Tron, et les films de super-héros de l’époque. La direction artistique est volontairement marquée par des effets spéciaux rudimentaires et des accessoires « faits-maison », renforçant l’hommage aux séries B.

Les scènes d’action sont exagérément sanglantes, mais avec un aspect presque cartoonesque, en référence aux films gore des années 80. La violence est donc stylisée et parfois humoristique, ce qui contribue à l’aspect divertissant du film.

Thèmes principaux :

  • L’héroïsme et la nostalgie : The Kid rêve d’être un super-héros comme ceux qu’il admire dans ses bandes dessinées, et ce thème du rêve d’enfance est central dans le film. Il reflète le désir d’évasion d’un monde cruel à travers l’imaginaire héroïque des années 80.
  • L’amitié : La relation entre The Kid et Apple est au cœur de l’histoire. Elle introduit des moments de douceur et d’humanité dans un univers brutal.
  • Le post-apocalyptique : Le film joue avec les codes du genre post-apocalyptique, notamment avec la survie dans un monde désertique, l’importance de l’eau comme ressource, et les tyrans qui en contrôlent l’accès.

Bande-son :

La bande-son de Turbo Kid est l’un des éléments les plus acclamés du film. Elle est composée par Le Matos, un duo canadien spécialisé dans la musique synthwave, qui rappelle les sonorités électroniques des films de science-fiction des années 80. Cette musique rétro ajoute à l’immersion nostalgique du spectateur, renforçant l’atmosphère du film.

Réception critique :

Turbo Kid a été bien accueilli par la critique, notamment pour son hommage sincère aux films des années 80 et son ton décalé. Bien qu’il s’agisse d’un film à petit budget, il a su séduire par sa créativité, son énergie, et son sens de l’humour. Les performances des acteurs, notamment celle de Laurence Leboeuf dans le rôle d’Apple, ont également été saluées.

Le film a également été projeté dans de nombreux festivals de cinéma, notamment au Sundance Film Festival, où il a été apprécié pour son originalité et son hommage à une époque révolue du cinéma.

Conclusion :

Turbo Kid est un film qui se veut un voyage nostalgique pour les fans des films d’action et de science-fiction des années 80. Avec son mélange d’action sanglante, d’humour décalé, et de tendresse, il a su conquérir un public attaché à cette esthétique rétro. Le film offre une aventure divertissante dans un monde post-apocalyptique où le rêve d’être un héros reste vivant, même dans les pires circonstances.

VAMPIRES EN TOUT INTIMITÉ

 

 

« Vampires en toute intimité » (titre original : « What We Do in the Shadows ») est une comédie horrifique de 2014 réalisée par Taika Waititi et Jemaine Clement, tous deux originaires de la Nouvelle-Zélande. Ce film est une fausse télé-réalité qui suit la vie quotidienne de vampires partageant une colocation moderne. Mélangeant habilement humour et éléments d’horreur classique, le film parodie les conventions du genre vampirique tout en proposant un style unique et décalé.

 Synopsis :

Le film suit quatre vampires qui vivent ensemble à Wellington, en Nouvelle-Zélande. Le style mockumentaire permet d’explorer leur vie quotidienne de manière humoristique alors qu’ils essaient de naviguer dans le monde moderne, tout en conservant leurs habitudes et pouvoirs séculaires.

  • Viago (Taika Waititi) : Un vampire âgé de 379 ans, dandy et maniaque de l’ordre, qui tente de maintenir la maison propre.
  • Vladislav (Jemaine Clement) : Un vampire plus âgé, de style médiéval, connu pour avoir autrefois été très puissant, mais désormais moins impressionnant à cause de son rival, surnommé « La Bête ».
  • Deacon (Jonathan Brugh) : Le plus jeune vampire du groupe (183 ans), rebelle et paresseux, il est souvent la source de désordre.
  • Petyr (Ben Fransham) : Un ancien vampire de 8 000 ans, ressemblant davantage au Nosferatu classique, qui préfère vivre reclus dans le sous-sol.

Lorsque Nick, un humain, est accidentellement transformé en vampire par Petyr, il doit apprendre à naviguer dans sa nouvelle vie de créature de la nuit, tout en bouleversant la dynamique du groupe.

 Thèmes principaux :

Le film explore la coexistence de l’immortalité et des défis modernes. À travers leurs péripéties, les vampires doivent affronter des problèmes humains comme le partage des tâches ménagères, les sorties nocturnes en ville, et les conflits de colocataires. Ce contraste entre leur statut de prédateurs surnaturels et leur maladresse dans la vie quotidienne est une source de comédie constante.

Style et tonalité :

  • Humour décalé : Le film adopte un ton nonchalant et souvent absurde. Les personnages, bien que des vampires puissants, sont dépeints comme maladroits et confrontés à des situations banales de la vie quotidienne, telles que se disputer pour savoir qui doit faire la vaisselle ou comment se rendre en boîte de nuit.
  • Mockumentaire : En utilisant le style du documentaire fictif, le film parodie des émissions de télé-réalité et des séries documentaires. Cela permet aux personnages de s’adresser directement à la caméra, ajoutant un autre niveau d’humour, car ils se confient souvent sur leurs frustrations ou leurs pensées intimes de manière totalement sérieuse.

 Réception :

« What We Do in the Shadows » a été acclamé par la critique pour son humour intelligent, son originalité, et ses performances d’acteurs. Le film est devenu un film culte dans la culture pop, en particulier pour les amateurs de comédies absurdes et les fans de parodies de films de genre.

Conclusion :

« Vampires en toute intimité » est une comédie unique en son genre, qui mélange brillamment le fantastique, l’horreur et l’humour absurde dans un format de mockumentaire. Il offre un regard rafraîchissant et hilarant sur les conventions du mythe vampirique, tout en jouant sur la banalité de la vie moderne. Si tu es fan d’humour noir et de décalage comique, ce film est un incontournable.

 

 

 

 

WINNIE THE POOH : BLOOD AND HONEY 2

 

 

« Winnie the Pooh: Blood and Honey 2 » est la suite annoncée du film d’horreur indépendant « Winnie the Pooh: Blood and Honey » réalisé par Rhys Frake-Waterfield. Après le succès viral et controversé du premier film, la suite promet d’approfondir l’univers sanglant et horrifique créé dans cette réinvention radicale du personnage de Winnie l’Ourson.

 Contexte de la suite :

Le premier film a été bien accueilli dans certaines niches de fans d’horreur et de cinéma « grindhouse », principalement en raison de son concept audacieux et de son originalité en détournant un personnage pour enfants adoré. Compte tenu de la viralité du film sur les réseaux sociaux et du buzz médiatique, Rhys Frake-Waterfield a rapidement confirmé qu’une suite était en préparation, visant à exploiter davantage cette idée d’horreur.

 Intrigue potentielle :

Bien que peu de détails spécifiques aient été révélés, on peut s’attendre à ce que Winnie et Porcinet continuent leur carnage dans le Bois des Cent Acres. La suite pourrait approfondir les raisons de leur déchéance mentale après l’abandon de Christopher Robin, et peut-être introduire d’autres personnages du Bois des Cent Acres dans cette version horrifique.

Il est probable que la suite présente une montée en intensité des scènes d’horreur et de violence. Il y a également des rumeurs selon lesquelles des personnages tels que Coco Lapin (Rabbit) et Bourriquet (Eeyore), qui n’étaient pas présents dans le premier film, pourraient faire une apparition sous des formes tout aussi grotesques et terrifiantes.

 Éléments stylistiques :

Comme le premier film, « Winnie the Pooh: Blood and Honey 2 » devrait s’inspirer du style slasher, avec des scènes sanglantes et des moments d’horreur psychologique. L’accent sera probablement mis sur la survie des personnages humains face aux versions monstrueuses de Winnie et Porcinet, désormais des tueurs sanguinaires.

Le réalisateur a évoqué que la suite aurait un budget plus élevé, ce qui pourrait permettre des effets spéciaux plus aboutis et un développement visuel plus travaillé.

 Réactions anticipées :

Le premier film a été critiqué pour ses défauts techniques et son manque de profondeur scénaristique, mais a quand même trouvé son public, notamment grâce à son caractère de « film concept ». La suite pourrait être mieux reçue si elle améliore ces aspects tout en conservant le ton provocateur et décalé qui a attiré l’attention.

6. Impact sur la culture des films d’horreur :

Avec cette suite, « Winnie the Pooh: Blood and Honey » pourrait solidifier son statut de phénomène culte dans l’horreur « grindhouse ». Le concept de transformer des personnages publics en figures d’horreur pourrait également se développer, et on pourrait voir d’autres personnages de la littérature pour enfants entrer dans ce genre à l’avenir, une tendance que Frake-Waterfield semble intéressé à explorer avec d’autres projets similaires.

En conclusion, « Winnie the Pooh: Blood and Honey 2 » s’annonce comme une suite qui promet de capitaliser sur la folie de l’original, avec un budget plus important et potentiellement de nouveaux personnages tirés du monde de Winnie l’Ourson, tout en restant fidèle à son approche horrifique et choquante.

 

WINNIE THE POOH : BLOOD AND HONEY

 

 

« Winnie the Pooh: Blood and Honey » est un film d’horreur indépendant britannique de 2023, réalisé par Rhys Frake-Waterfield. Ce long métrage marque un contraste saisissant avec l’image douce et innocente traditionnellement associée à Winnie l’Ourson, car il s’agit d’une réinterprétation du célèbre personnage sous la forme d’un film d’horreur slasher.

 Contexte et Origine :

L’idée derrière « Winnie the Pooh: Blood and Honey » est née après que les droits d’auteur originaux sur Winnie l’Ourson de A.A. Milne sont tombés dans le domaine public en janvier 2022. Cela signifie que les créateurs pouvaient désormais utiliser les personnages de Winnie l’Ourson et Porcinet, à condition qu’ils ne s’inspirent pas des représentations de Disney (qui possède toujours les droits sur la version animée du personnage).

Synopsis :

Dans cette version horrifique, Winnie et Porcinet sont dépeints comme des créatures violentes et vengeresses. L’histoire commence après que Christopher Robin a grandi et a quitté le Bois des Cent Acres pour aller à l’université. Se sentant abandonnés, Winnie et Porcinet sombrent dans une folie meurtrière, retournant à leurs instincts animaux pour survivre. Ils deviennent des tueurs sanguinaires et s’en prennent aux humains qui osent pénétrer dans leur territoire.

Le film se concentre sur un groupe de jeunes femmes qui se retrouvent traquées par Winnie et Porcinet dans le Bois des Cent Acres.

 Ton et Style :

Le film adopte un ton sombre et violent, avec des scènes sanglantes et des éléments propres aux films d’horreur slasher. Les costumes de Winnie et Porcinet sont terrifiants, loin des adorables personnages que l’on connaît, leur apparence étant plus grotesque et bestiale.

 Réception :

« Winnie the Pooh: Blood and Honey » a fait beaucoup parler de lui avant même sa sortie en raison de son concept étonnant et controversé. La réception critique a été mitigée à négative, beaucoup trouvant que le film était une exploitation gimmick, manquant de profondeur narrative et s’appuyant principalement sur le choc initial du concept. Cependant, il a attiré une audience curieuse, notamment auprès des amateurs de films d’horreur « grindhouse » et de culture de cinéma de genre.

 Impact sur la culture populaire :

Le film a suscité une vague d’intérêt sur les réseaux sociaux, non seulement en raison de sa transformation audacieuse d’un personnage bien-aimé en tueur, mais aussi parce qu’il a ouvert la voie à des discussions sur l’utilisation de personnages publics dans des œuvres réinventées lorsque ceux-ci tombent dans le domaine public.

Conclusion :

« Winnie the Pooh: Blood and Honey » est un film qui capitalise sur l’absurdité de transformer un personnage iconique pour enfants en protagoniste d’un film d’horreur. Si le résultat n’a pas convaincu tout le monde, il a réussi à capturer l’imagination du public avec un concept inattendu et audacieux, tout en soulevant des questions sur l’avenir des œuvres issues du domaine public.